Extrait du journal

France . est un peu diminué, nous sommes retombés dans l’état de persécution dont Verga est maintenant l’instrument. Ni l'innocence , ni le sexe, ni l'âge - ni les infirmités ne sont respectés. Ce ne sont pas seulement les classes riches et influentes qui sont l'objet de cette exécrable tyrannie, car les artisans même et les individus les plus inoffensifs sont traînes en prison sur le plus léger prétexte. C’est dans cet état de torture que nous a trouvés le paquebot de Plimouth. Il nous a apporté 1» nouvelle qu’il avait été retardé de deux jours pour attendre des dépêches du gouvernement anglais ; et même . 24 heures après son départ, il a été rejoint en mer par un autre paquebot qui lui a remis d’autres dépêches pour M. Mackensie, et datées de quatre heures plus tard que 1rs premières. Nous pensions qu’une détermination importante avait été prise sur les affaires du Portugal ; mais on apprit bientôt que le but principal de ces dépêches , ou au moins celui qu'avouait le résident anglais, était l’envoi d’un ordre péremptoire à M. Mackensie de demander une satisfaction décisive, formelle et publique des insultes faites au pavillon anglais , à Terceire. le pirate don Miguel n’en ayant offert d’autres que la restitution pure et simple des bâtiments capturés. D’un autre côté, néanmoins , le vicomte Santarem et M. d’Acosta , ministre plénipotentiaire espagnol, prétendent qu’une pareille demande n’est pas possible, et affirment que les dépêches en question ne contiennent que de nouvelles propositions pour la reconnaissance de don Miguel, à condition qu’il promettrait une amnistie pour l’époque que le gouvernement anglais jugerait convenable. » Les fonds ont baissé aujourd'hui. (Voir la page 3.) Plusieurs bruits...