Extrait du journal

Je constatais hier que le silence du gouvernement britannique sur le mémorandum français du 6 février ne pouvait guère s’expliquer que par la difficulté où se trouvait M. Lloyd George de réfuter l’argumentation de M. Raymond Poincaré relativement aux conditions dans lesquelles doit avoir lieu la conférence de Gènes. Or. depuis hier, il s'est produit du nouveau : nous avons appris à la fois : 1" que ce fameux mémorandum aurait fait l’objet, non pas seulement d’une, mais de deux réponses écrites du cabinet de Londres: a0 qu’une entente de principe était déjà réalisée sur les points en litige; 3" que M. Lloyd George se rencontrerait incessamment, pour conclure un accord définitif, avec M. Poincaré....