PRÉCÉDENT

L’Humanité, 2 octobre 1913

SUIVANT

URL invalide

L’Humanité
2 octobre 1913


Extrait du journal

Les journaux sont surtout unanimes à reconnaître la faiblesse dé la plupart de nos, généraux. Beaucoup, disent-ils, sont déprimés physiquement, à un point que l'on ne saurait imaginer. On en a vu qui se montraient incapables de lire une carte d'état-major d'autres psrdaie-nt leurs troupes ou se perdaient eux-mêmes. Bref, les grandes manœuvres, qui sont, comme nul ne l'ignore, l'image de, la guerre, se sont, déroulées dans la plus inextricable des confusions, et dans la plus évidente des incohérences. Les autobus de M. Etienne eux-mêmes ont trompé toutes les espérances.. • Faut-il que ce soit moi qui prenne la défense de ces généraux français, hier encore les premiers du monde, selon la formule de M. Chéron, tombés aujourd'hui au dernier 'rang dans '-l'esMme de la presse guerrière et nationa-...

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

En savoir plus
Données de classification
  • mabit
  • napoléon
  • landreau
  • chéron
  • etienne
  • allemand
  • luque
  • masséna
  • davout
  • alas
  • france
  • espagne
  • maroc
  • paris
  • allemagne
  • stoffen
  • nantes
  • tétouan
  • boulogne
  • madrid
  • la république
  • école edgar-quinet
  • dana