Extrait du journal

C'est alors que les rivalités de classes étaient vives. Les sévérités de la crise ont eu cet effet favorable d'apaiser les effervescences ambitieuses, de développer l'esprit de solidarité. Mais c'est justement parce que chacun aujourd'hui tend a se replier sur sa position de départ, à rejoindre son milieu, pratique la discipline syndicale ou professionnelle, que la politique d'Union nationale a peu de chance 'de réussite. Car elle fut essentiellement une politique de division, une politique de nantis appuyée partous ceux qui essayaient de se désolidariser de leur classe. Aujourd'hui, le peuple ne marche plus. U n'espère plus de hauts profits. préfère un salaire convenable. N aime mieux que l'Union nationale, l'Union populaire qui' lui a valu depuis un an tant d'avantages réels....