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L’Œuvre, 2 septembre 1928

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L’Œuvre
2 septembre 1928


Extrait du journal

Je sais bien que MA Litvinof accompagne •jon acceptation d'un tas de considérants. et l entoure d'une abondante littérature réyolutionnaire. Il reprend son idée d'un désarmement immédiat et total qui, en l'état actuel, aboutirait simplement, rappelons-le, à mettre à la merci des puissances industrielles celles qui ne le sont pas. Il suggère cette autre idée que, pour prouver leur désir de paix, toutes les nations qui ne l'ont pas encore fait devraient reconnaître le, gouvernement soviétique.* II trouve le pacte non pas utopique, comme on pourrait le penser, mais insuffisant en précision ,èt en portée. Mais enfin, il y. adhère. Il est disposé à jouer son rôle dans la comédie ou dans la farce, à participer à l'entente des brigands assoiffés, à mettre sa signature au bas du chiffon de papier, à se joindre aux imposteurs......

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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Données de classification
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