Extrait du journal

Je ne parle pas des réunions où les congressistes n'étant pas d'accord, on fit appel au suffrage universel pour décider par oui ou par non si les tirs remplissaient convenablement leur rôle Ailleurs, on discuta indéfiniment sur le mécanisme des forces qui amènent la formation de la grêle. Tout cela n'est pas très sérieux et, le bon sens aidant, on en vint finalement au point par lequel on aurait dû commencer, c'est-à-dire par des expériences de grande envergure. Lès canons paragréles ont été essayés en Italie où deux cents vingt-deux canons furent répartis sur un territoire de 6.000 hectares, souvent ravagé par la grêle, et les tirs s s'avouèrent complètement Inefficaces. On accusa la portée des canons et ce fut alors le tour des fusées porte-pétards qui explosaient entre 900 et 1.200 mètres le résultat ne fut pas meilleur. Peu après, on eut recours en différentes régions à des canons d'artillerie, destinés à porter au sein des nuages, c'est-à-dire à trois ou qnatre kilomètres d'altitude, de véritables bombes contenant 8 kilogrammes d'explosif. Dans un cas typique, soixante de ces bombes c furent échangées sans résultat et ce furent les nuages qui bombardèrent les artiaciers....