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L’Ouest-Éclair, 4 juillet 1917

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L’Ouest-Éclair
4 juillet 1917


Extrait du journal

Il y a longtemps que pour rectifier une loi déviée, on avait demandé d'étendre la capacité des syndicats professionnels, qui ne pouvaient acquérir d'autres immeubles que ceux destinés à leurs réunions ou. à leurs cours. Les hommes de bon sens, ceux qui avaient approuvé la loi de :884 et qui en avaient suivi avec chagrin et appréhension toutes les déformations, se disaient avec raison que plus les syndicats ouvriers seraient propriétaires et capitalistes, moins ils seraient disposés à courir des aventures ruineuses. Mais les meneurs politiciens, en meme temps, professaient que, devenus puissants par le capital et la propriété, les syndicats perdraient leur force combative et leur goût de l'action désordonnée et véhémente. Si bien que les esprits modérés réclamaient une capacité des syndicats plus étendue alors que les esprits violente réclaniaient pour les syndicats une capacité civite restreinte. Les premiers avaient en vue la paix sociale les seconds la guerre sociale....

À propos

Fondé en 1899 à Rennes, L’Ouest-Éclair était un quotidien régional français dont l’influence prospérait sur toute la région Bretagne, jusqu’en Vendée. Il sera remplacé par Ouest-France à la Libération, en 1944.

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