Extrait du journal

En Égypte, la vertu se paie en bêtes plus ou moins féroces. Le boa, revient de droit au simple fonctionnaire qui n’a inventé qu’une conspiration ; l’hippopotame, à la fidélité sans bornes ; le tigre , au dévouement connu par de nombreuses dénonciations ; et ainsi de suite jusqu’au rhinocéros, faveur exclusivement reservie au talent le plus gigantesque, au mérite le plus pyramidal. Il n’y a plus rien après le rhinocéros, si ce 11’est la fille du Pacha. Celui qui obtient le rhinocéros, peut mourir désormais. Il a assez vécu pour la gloire , à moins,...