Extrait du journal

Il ij avait une fois un garde national parisien qui, depuis deux ans, refusait de jouir du droit qu’a tout citoyen français de monter sa garde. Vous vous imaginez peut-être que ee bizet récalcitrant changeait de domicile tous les 15 jours, prenait une foule de déguisements et de faux noms, se faisait passer pour malade, simulait une foule d’infirmités, telles qu’une bosse au milieu du dos, une jambe de bois, ou des cors aux pieds? Vous n’y êtes pas le moins du monde, tous ces moyens sont usés jusqu’à la corde et vous conduisent tout simplement au conseil de discipline et l'hôtel des z haricots. — Notre garde national avait imaginé mieux que tout cela; car pour ne pas monter sa garde^ 11 avait commencé par aller se faire inscrire avec le plus grand empressement chez un capitaine delà garde nationale à cheval. —Bien. — Quinze jours après, le nouveau cavalier était équipé, harnaché des pieds à la...