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La Caricature , 17 mars 1839

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La Caricature
17 mars 1839


Extrait du journal

Les coulisses de l’Opéra ont toujours été une sorte i d arche sainte, demeurée inviolable pour MM, les feuilletonistes. D’où vient cela? Serait-ce, comme de méchantes langues l’ont prétendu, que ces illustres personnages, coupables, pour la plupart, du crime de lèvegants jaunes, sont exclus rigoureusement du sanctuaire? vous l’ignorons. Quoiqu’il en soit, c’est là un spectacle assez intéressant pour qu’il mérite notre attention. °c, si vous avez quelques instants à perdre, suivezm°i et pénétrons d’abord par le petit passage de la rue Grange-Batelière, entrée peu poétique, je l’avoue, pour une Académie dite royale de Musique; mais ne 110us arrêtons pas sur le dégoût bien naturel que doit '°us inspirer la saleté du passage, jointe à cette douzaine de figures hâves et crapuleuses qu’on voit se litrecr impudemment à leur ignoble commerce de contremarques sous le nez môme de la police qui, si elle ne es aperçoit pas, devrait du moins les sentir....
La Caricature (1830-1843)

À propos

La Caricature, morale, politique et littéraire, est un hebdomadaire satirique illustré. Fondée par Charles Philipon en 1830, cette feuille fut créée dans le contexte agité de la Révolution de Juillet et s’imposa dès sa création comme une force d’opposition au pouvoir de Louis-Philippe Ier. Un de ses plus grands succès est d’ailleurs « Les Poires », célèbre dessin paru le 24 novembre 1831 et figurant le roi se métamorphosant en poire.

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Données de classification
  • colbert
  • grange-batelière