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La Cocarde, 3 septembre 1889

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La Cocarde
3 septembre 1889


Extrait du journal

La liquidation de fin août se continue par la fixation du taux des reports sur les Rentes) et les compensations sur les dites Rentes. Voici les cours aux environs desquels s'est effectuée samedi la réponse des primes pour les principales valeurs : 3 0/0, 85 J,7 ; Amortissable, 89 30 ; 41/2,104 10; Banque de France, 3,875 ; Banque d’Escompte, 510; Banque de Paris, 7/iü; Comptoir national d’escompte, 565; Crédit foncier, 1,276 25. ; Lvonnais, 691 25; Mobilier, 427 50; Lyon, I,326 25; Nord, 1,735; Gaz, 1,390 ; Corinthe, 105; Panama, 42 50; Suez, 2.271 25; Italien, 92,75 Extérieure, 73 1/4; Egypte, 4e5 ; i urc, 16 47, On traite aujourd'hui le 3 0/0 à 85 25 ; Le 3 0/0 amortissable à 89 50 et le 4 Ij2 0[0à 104. . , Les prix du comptant ne diffèrent guère de ceux du terme. Nous relevons les Consolidés anglais en pre mière cote à 9 13/16, soit sur l’avant-veille en hausse de 1/8. Le chèque sur Londres est à 25 28. Le Rouble à 261 1/4. L’Escompte hors Ban que à 2 3/8. Les autres Fonds étrangers sont calmes. L’Unifiée ne varie pas à 455, le Turc reste à 16 50, l’Italien est lourd à 92 77, l’Extéricure espagnole reste à 73 35, le Russe 1880 vaut 92, le Russe 1889 est à 93 10, le Hongrois se tient à 84 60. Le marché des valeurs est calme. La Banque de France est à 3,875, le Crédit foncier se tient à 1,277 50. La Banque d’escompte vaut 510, la Banque de Paris 745, le Crédit lyonnais vaut 690. Le mois de juillet a apporté à cet établis sement une augmentation d’affaires de II,394,359 fr. Le Suez est à 2,265. Les recettes du transit des deux dernières journées ont été de 370,000 fr. Le Gaz à 1,390. le Panama à 4250. Les chemins de fer sont assez fermes : Le Nord à 1,735, le Lyon à 1,327 50, l’Orléans à 1,353 75, le Midi à fi 185, l’Ouest à 950, l’Est à 805. Le marché est très calme aujourd’hui lundi, ce qui revient à dire que sa physionomie a été celle des jours precedents. On s'attendait à quelques mouvements, en raison de la liquidation dont la fin a lieu de main, mais on comptait sans l'absence de la clientèle qui fait complètement défaut....

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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