Extrait du journal

étaient excessivement rares. Depuis la guerre, et surtout depuis l’accroisse ment progressif des populations scolai res, cette affection S’est propagée d’une manière effrayait© et nous avons tous les jours à examiner une douzaine de cas. Mais nous n’avons constaté aucune recrudescence ces temps derniers, et les informations de vos confrères sont sur ce point absolument inexactes. Nous déplorons que les coiffeurs et les maîtres d’écoles qui pouvaient, les uns en nettoyant plus scrupuleusement leurs instruments, les autres en empê chant les enfants d’échanger leurs coif fures, arriver à enrayer l’epidémie, ne s’en préoccupent pas plus sérieuse ment. Mais vous pouvez bien affirmer qu'il n’y a rien de nouveau depuis vingt cinq ans et que si la situation ne s’est pas améliorée, elle ne s’est pas non plus aggravée. Sur cette déclaration, nous avons pris congé de l’aimable professeur qui a re pris la visite de ses malades....