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La Cocarde, 14 mars 1888

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La Cocarde
14 mars 1888


Extrait du journal

La séance du matin A neuf heures précises, M. Floquet monte au fauteuil, mais il n’y a pas plus de cin quante députés dans la salle. M. Bourgeois (Vendée) demande que la séance soit renvoyée à deux heures. On peut s’étonner, dit-il, de l’absence des membres qui ont voté pour les séances du matin. M. le président fait remarquer que M. Bourgeois, par cela même qu'il de mande un vote sur sa proposition, reconnait que la Chambre est en nombre; mais tel n’est pas l’avis du bureau, aussi pour rait-on renvoyer la séance à dix heures. MM. Bourgeois et Baudry-d’Asson pro posent le renvoi à deux heures. Il y a une demande de scrutin public à la tribune, avec appel nominal. M. le président déclare qu’en présence de cette demande, le scrutin public est de droit, mais que la Chambre seule peut sta tuer sur l’appel nominal. La Chambre, consultée, décide que le scrutin aura lieu ay^c appel nominal à la tribune : le scrutin 6st ouvert. * Il est clos à 10 heures....

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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