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La Cocarde, 13 mars 1888

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La Cocarde
13 mars 1888


Extrait du journal

Malgré le peu d’animation qui règne à la Bourse, le marché fait preuve d’une fermeté qui ne se démentira pas de si tôt. La liquidation de quinzaine, dont deux jours seulement nous séparent, sera certainement pour les acheteurs l’occasion de maintenir les cours acquis. Mais nous ne pensons pas ce pendant que cette opération puisse être le point de départ d’un mouvement de reprise bien accentué, étant donné le peu d’importance des engagements conclus dans cette première moitié du mois. Le 3 0/0 se négocie à terme à 88 75, il s’é change au comptant à 82 75. Le A 1/2 0/0 cote 106 60 sur les deux marchés et quant à l’Àmortissable, il n’est coté qu’au comptant et au cours de 85 60. Les échanges de primes pour la fin du mois conservent un assez bon courant. On traite dont 25 moyennant 32 c. et dont 50 avec 20 c. de différence sur le prix du ferme. Les valeurs d.e crédit ont une tenue satis faisante. On relève la Banque de France à 3,770. le Crédit (oqçjçr A 1,390, ta Banque de...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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