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La Cocarde, 23 mai 1893

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La Cocarde
23 mai 1893


Extrait du journal

publics, si l'on se reporte aux derniers cours de compensation, on voit “qu’ils ont réalisé déjà une avance qui est bien de nature à sa tisfaire les plus exigeants. Les fonds étrangers n’ont pas été, il est vrai, également favorisés. Mais si l’on tient compte des nombreuses difficultés au milieu desquelles se débattent plusieurs Etats euro péens^ peut encore trouver qu’il sont mieux résisté qu’on n’aurait pu le supposer. Les actions des établissements de crédit sont toujours sans affaires. Quant aux titres de Suez, ils font encore preuve de fermeté. Les recettes continuent à être satisfaisantes. On peut admettre qu’elles se maintiendront et s’accentueront encore. L'Inde est aujourd'hui un grand pays piolucteur qui fait de l’agricul ture et même de l’industrie sur une large échelle. 11 ti’y a pas jusqu’à la dépréciation du métal blanc qui ne contribue à stimuler son commerce d’exportation. C’est là un des éléments, à l’heure actuelle, de la progression des recettes du canal....

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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