Extrait du journal
Le Prix de Diane et le Prix des Incuries. — Gagnants proba bles et outsiders possibles. A Chantilly, au moins, nous ne risquons pas de trouver les champs réduits à leur plus simple expression qui forment l’ordinaire de Longchamn. Le Prix de* Diane (40,000 fr.; 2,100 mètres) est le clou de cette première journée. 11 n’y reste pas moins de 21 pouliches engagées, et toutes doivent courir. Non pas que la course soit ouverte. Les lecteurs de la Cocarde savent en quelle estime je tiens Tilly. Tillv ne peut pas perdre le Prix de Diane à inoins'd’accident,—ou plutôt d’incident, puis qu’on appelle ainsi les accidents des courses plates. Mais encore l’accident est-il possible. Et chacun compte que ce Prix de Diane, que l’écurie Say a emporté l’année dernière avec cette Annita, à laquelle plus personne, hors nous,ne songeait, lui échappera au der nier moment cette année, alors que Tilly est la favorite presque unanime. Ce sera là un coup d’autant plus dur que voici ce qu’on me rapporte : M. Say avait, dans le Prix de Diane, avec TiUy,l’inédite Brownie,qui figurait même ces temps derniers à la cote à 6[1. Or, Brownie n’est pas loin de Tilly. Et, comme Tilly est le véritable champion de l’écurie dans le Derby, en attendant mieux encore, il eût été naturel de lui donner comme auxiliaire dans le Prix de Diane, cette Brownie, qui eût pu parfaite ment gagner. Mats, en présence de h faveur dont jouis sait Tilly dans le marché, M. Say, pour ne pas tromper le public, même avec bonne foi, a préféré retirer Brownie... Si tout cela est vrai, c’est un beau trait, et M. Say doit en être récompensé, en voyant Tilly enlever dans un canter le prix de Diane. Aucune des pouliches déjà connues ne pa rait pouvoir lui être opposée. Les meilleures sont Barbara, Gouvernante, La Licorne, Bel-...
À propos
Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.
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