Extrait du journal

Voici ce que dit une dépêche adrassée de Turin à un journal du matin : « La plus vive émotion règne dans la ville par suite de :a suspension des paiements de la Banque d'Escompte. » La crise financière devient d’une gravité exceptionnelle. On s’attend à voir demain les guichets de toutes les sociétés financières et des banquiers assiégés par la population, qui n’a plus aucune confiance. La catastrophe aura un contre-coup dans beaucoup de villes d'Italie. » La Banque tibérine ne paie plus de traites depuis vendredi ; la Banque esquiline est très menacée. » Le ministre des finances est arrivé ici ; mais il ne peut apporter aucun remède à cette situation, dont le gouvernement est vé ritablement responsable. « Nous subissons toujours sur le marché de Paris, le contre-coup de ce désastre financier italien. Le marché des valeurs et des rentes est calme. Marché des chemins de fer ferme, valeurs industrielles très calmes....