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La Critique cinématographique, 25 mars 1927

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La Critique cinématographique
25 mars 1927


Extrait du journal

Eh ! bien, Alessieurs, tout l’avenir et toute la prospérité de notre industrie se trouvent, si nous le vouions bien, contenus dans cette ptirase, et sans rien abandonner des droits que nous considérons comme légitimes à une protection légale et efficace, nous sommes, comme tous les gens d’ac tion, séduits par la possibilité qui nous est indiquée par le ministre, la possibilité de nous protéger nous-mêmes. Le ministre du Commerce nous l’a dit, et notre président nous l’a répété, lui aussi, nous sommes une des très rares industries qui puisse travailler avec profit, sans gène mutuelle ni concurrence désagréable. Et cela est vrai, non seulement pour l’indus trie cinématographique française propre ment dite, industrie que l’on comprendra que nous ayons tout d’abord à cœur de défendre, mais aussi pour toute l’industrie internationale. Faire en sorte que nos spectacles soient plus soignés, plus attractifs et mieux pré sentés, de façon que le public, chaque jour plus nombreux, vienne vers nous, tel doit être notre but le plus direct. C’est de cette augmentation des spectateurs de nos films que doit découler le supplément de recettes indispensable pour mieux produire et pour asseoir définitivement notre industrie. Ce but, nous y arriverons d’autant plus aisé ment que nous apporterons plus d’ordre et de méthode, plus de discipline aussi dans nos entreprises. Nous n’avons pas en France de grandes vedettes, de ces vedettes internationales dont le nom seul impose aux populations du monde entier le désir irrésistible de cou rir vers les productions où elles figurent. C’est que séparément nous n’avons pas le moyen d’employer ces acteurs, de les lan cer, et de maintenir leur lancement par une publicité formidable et de tous les instants, à. la hauteur de la tâche que nous voulons ’eur imnnfîrq Ma K mnvens dont 'cha cun de nous ne peut disposer normalement, il serait facile de les trouver chez tous les éditeurs réunis. Chaque éditeur contribue rait au lancement de la vedette suivant ses besoins et trouverait ainsi, sans charges excessives, pour ses films, un élément de succès indiscutable. Les marchés cinématographiques étran gers nous sont, en partie, fermés. Ils sont généralement mal exploités par nous. En créant des vedettes, nous contribuerons à les intéresser davantage à notre production. Nous les intéresserons certainement si nous pouvons avoir, dans chaque capitale, un agent direct représentant tous les éléments de notre industrie. Véritable attaché com mercial de la Cinématographie française, cet agent sera chargé, pour le bien de tous, d’étudier le marché qui lui sera confié. 11 en indiquerait les besoins, il signalerait ses tendances, il serait, en toute indépendance, le placier idéal, à qui chacun pourrait con fier, en toute sécurité, sa production, et il est certain que, malgré les avantages énor mes que chacun retirerait de cet organisme, les frais occasionnés par l’entretien de cet agent seraient très probablement, pour chaque producteur, beaucoup moins élevés que ceux qu’il engage en ce moment, soit pour ses voyages, soit pour le paiement des commissions formidables qu’il alloue à tant d’onéreux intermédiaires. [Lire la fin en deuxième page.]...
La Critique cinématographique (1926-1938)

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