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La Croix, 5 juillet 1912

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La Croix
5 juillet 1912


Extrait du journal

fions, n’avait plus donné le moindre signe de vie. — Eh bienl avait simplement ordonné le commerçant à cette nouvelle, faites un trou et enterrez-le ! — Mais c’est qu’il n’est pas mort, étaiton ensuite revenu lui dire, il remue». — Ça ne fait rien, qu’on l’enterre tout de même... .Venu pour affaires à la factorerie, un missionnaire, le P. Carrie, était alors inter venu. — Voyons, avait-il dit au commerçant, donnez-moi ce malheureux, je vous l’achète. — Entendu, et débarrassez-nous-en...' . Revenu de la tombe et guéri, Antonio, un an plus tard, s’était complètement amendé, ne volait plus, faisait toujours d’excel lente cuisine, et Mgr Augouard, qui a ra conté cette anecdote, ne devait même plus, pendant longtemps, avoir d’autre cuisinier... Quant au commerçant, il avait envové sa note et elle portait : « Vente de l'esclave Antonio, 200 francs. » Bénéfice; 175 francs. . Il avait bien voulu ne pas faire enterrer son cuisinier vivant, mais à la condition de faire une affaire ! Les nébuleuses...

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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