Extrait du journal

du chaos et à lui faire une situation qui eût été, d*une manière durable, sans pareille dans l’histoire des peuples, s’il n’avait été aveuglé par une insatiable ambition. A l’action directe du ciel, se joignit toujours cet élan d’une nation qui, mue par son patriotisme et son bon sens séculaire, rebondit lorsqu’elle se voit précipitée vers l’abîme, s’affranchit de ceux qui veulent la détruire et redevient libre et grande. La France ne voulait ni du joug anglais, ni de l’erreur huguenote, ni des excès de la Révolution. C’est pour quoi elle seconda l’œuvre de ceux qui l’aidaient à sortir de l’abîme. Nousn’avoas pas Heu de croire que Dieu aime moins la France aujourd’hui qu'au trefois. C’est une enfant prodigue, mais c’est son enfant; «e c’est la fille aînée » dans la famille des peuples. Si nous savons prier, l’heure de la grâce qui sauve sonnera bientôt. Et quant au bon sens populaire, il reste ce qu’il fut toujours. La France saura rebondir une fois de plus pour échapper non plus aux Anglais, aux huguenots ou aux monstres révolution naires, mais pour s’arracher aux sectaires qui ont juré sa ruine. La situation est désolante, nous le re connaissons. Mais, malgré tout, nous disons : Espoir. Franc....