Extrait du journal

pie Pieds devant il était parti, pieds devant il reste : politiquement, s'entend. Le général André habite, pendant l’été, le village de Gilly-lea-Vougeot, près de Dijon, où, depuis trois ans, il a acheté une pro priété, ■ Aux élections municipales de dimanche dernier, il a fait établir, contre la liste libé rale des conseillers sortants, une liste de socialistes et d’anticléricaux notoires, et il s’est mis à.leu*Aête#**-*•- • >- > — Résultat : au premier tour, sept con seillers libéraux élus, sur dix. Aucun de la liste du général n’a passé ; le général, comme ses comparses, est resté sur lé car reau. .. Et cependant, il avait fait poser deux affiches de la dernière heure où pn lisait ces âneries : « Voler pour les libéraux, c’est soutenir Rome contre la France, c’est remettre les destinées de la commune aux mains des sbires du Romain Pie X. » On pense que le père des fiches n’osera passaffronter le ballottage de dimanche ; non parce qu’il a conscience d’avoir affiché des sottises, mais parce qu’il a constaté son impopularité. Exhibitions contestables Le Courrier colonial s’élève contre cette habitude qu’ont prise certains imprésarios d’amener d’Afrique chaque année, en France, une troupe d’indigènes, afin de les exhiber moyennant finances. Ces pauvres diables, hommes, femmes et enfants, font la traversée entassés comme du bétail, arrivent en France à la fin du mois d’avril, alors que nous avons encore à nous défendre contre le froid, affrontent une température dangereuse pour ceux qui n’y sont pas accoutumés. Ges exhibitions, outre qu’elles- ravalent les indigènes an rang de bêtes curieuses, sont aussi dangereuses' pour leur santé et* ne sont justifiées par aucun intérêt public. ' L’esprit des autres De YEcho de Paris : — Le général André s’est présenté aux élections municipales de Gilly-les-Vougeot. — Il a été élu ? — Non... Les électeurs l’ont envoyé « faire fiches »/ ;...