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La Croix, 10 juin 1894

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La Croix
10 juin 1894


Extrait du journal

Un quatrième procès gagné a été celui contre les francs-maçons qui avaient notifié la défense, aux sénateurs, de voter la fête; leur injonction a été dénoncée à la tribune et on a passé outre. Ce coup droit et en face à la maçonnerie est à la façon de Jeanne d’Arc. La cinquième bataille gagnée a été la série de déclarations qui dégagent tout à fait les catho liques de l’accusation d’avoir voulu fâire une question de parti des démonstrations religieuses et de la fête de Jeanne d’Arc. Le dernier triomphe de l’héroïne a consisté ence tour de force, d’avoir emporté toutes ces bastilles montée sur une rossinante comme M. Fabre. Enfin, elle a été vengée par son historien, M. Wallon, qui a rétabli officiellement à la tribune la véritable histoire. # • • ■ Une dernière remarque : , Le ministère Casimir-Périer défend aux officiers d’assister aux fêtes religieuses en l’honneur de Jeanne d’Arc : il tombe trois jours après sur la plus misérable question. Le ministère Dupuy, réuni en Conseil, décide jeudf’dernier d’appuyer la proposition d’une fête nationale en ffxmneor de Jeanne d’Arc : il obtient...

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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