Extrait du journal

: La Correspondance hebdomadaire du Co mité catholique de défense religieuse (35, rue de Gçenelle), publie un nouvel ap pel en faveur des églises menacées de ruine, Extrayons-en ce qui suit : Notre appel, certes, n’est pas demeuré sans écho ; nous avons reçu plusieurs souscriptions, et de très généreuses, dont nous exprimons à leurs auteurs notre profonde reconnaissance. Mais contint) elles demeurent loin encore des besoins les plus urgents ! Non point, nous l’avons expliqué, que nous comptions dis tribuer à' chaque curé de bien fortes sommes. Nous voudrions surtout venir en aide à ces églises qu’une réparation dé 2 ou 300 francs faite tout de suite, à sa toiture, par exemple, mettrait pour quelque temps à l’abri de toute menace. Mais elles sont légion dans ce cas. Précisément à cause de leur nombre, il nous faut disposer de ressources suffisantes. Rappelea-vous ces chiffres que nous avons déjà donnés : il y a en France à l’heure actuelle plus de 2 000 sanctuaires menacés : la moitié peut-être pourrait être mise en état aveo moins de 1000 franc», le tiers aveo moins de 500 francs. Mais c'est la situation d’aujourd'hui que nous exposons là : quand l’hiver aura passé, si rien n’a été fait, — et en bien des cas les ressources manquent totalement dans des paroisses où les cures ont à peine de quoi sub venir à leur entretien 1 — si rien n’a été fait, les réparations nécessaires seront devenues deux fois, trois fois plus coûteuses, c’est-àdire impossibles pour' la charité privée. Dans nombre de cas, répétons-le, il s’agit de re mettre quelques lattes' avec quelques tuiles, de ressouder ou de replacer une gouttière, de rejolnter un contrefort. Et cette mince dé pense est une question de vie ou de mort. Aussi nous voudrions pouvoir l'assumer 100, 200. 500 fois, pour sauver autant- d’églises I Quel catholique refusera de collaborer à une cèuvre où l'àrt, la patrie, la foi, la foi d’abord, sont intéressés, et qui demande un si modeste sacrifice pour un si grand résultat I Nous ten dons la main pour qu’en notre pays ne soit pas refusée à Dieu la pierre qu’il demande pour reposer sa tête.; ' ....