Extrait du journal

'* L« Commission de l’enseignement et des beaux-arts a entendu la lecture du rapport de M. Charles Daràélou, sur. la proposition de ré solution de M. Georges Berry, tendant à don ner au préfet de police le droit d'interdire toute pièce qui ferait l’apologie de crime ou fie l’antipatriotisme, et qui serait un outrage public U la pudeur. M. Daniélou a exposé à 1; Commission qu’il ne s’agissait là, en aucune façon, dix rétablissement de la censure préven tive. Il a déclaré qu'il ne s'agissait que de rendre applicable pour Paris la législation existante pour toute la Franoe. • Successivement, il a exposé la thèse de la préfecture de police et la thèse contradictoire d'un certain nombre de jurisconsultes. Il a montré que le point de législation qu’il s’agis sait de fixer était réclamé non seulement par les milieux du monde de la politique et de la presse, mais par les intéressés eux-mêmes, c'està-dire le monde du théâtre. A la fin de son Rapport, il a porté ses observations sur les spectacles cinématographiques au sujet des quels d'ailleurs M. Heimion a rédigé une ré cente circulaire. "Il a conclu en disant qu’il est urgent pour la préfecture de police d’avoir un texte sur lequel elle puisse s'appuyer pour sévir, en cas de besoin. La Commission, de l’enseigne ment a demandé au gouvernement de formuler un texte en ce sens dans le plus bref délai....