Extrait du journal

M. François Albert et les instituteurs communistes Les inslifufears moqués seraient réintégrés et payés i partir du i" août Le Congrès des instituteurs communiât ic — ils sont 13 000, — qui se tint la semaine dernière à Paris, immédiatement avant le Congrès des instituteurs cégétistes à Lyon, avait décidé d’envoyer une délégation à M: François 'Albert, ministre de l’Instruc tion publique, pour lui exposer leurs do léances au sujet du retard apporté à la réintégration des instituteurs révoqués. M. François Albert reçut les instituteurs bolehevistes avec empressement, écouta leurs revendications et ne trouva qu’une excuse au retard reproché : l’absence de M. Herriot retenu à Londres par les négo ciations. Le ministre se déclara tout dis posé à réintégrer, dès le 1" octobre, les camarades révoqués, pourvu qu’ils n’eus sent pas commis.de fautes graves, incom patibles avec la fonction d’éducateur. Cette restriction, si légitime fût-elle, mit en co lère les communistes : « Eh quoi ! l’on osait suspecter la dignité de leur conduite, leur valeur pédagogique et leur amour de l’école ? » Effrayé, M. François Albert se hâta de faire de nouvelles promesses: il agirait de telle sorte que les réintégrés jouiraient de leur traitement dès le i" août. Les délégués partirent avec l’impression que « la réintégration de tous les révoqués ne trouverait pas d’opposition au sein du gouvernement ». C’est ainsi que l’école est livrée au caprice des révolutionnaires, sans que le gouvernement ose esquisser un geste pour éviter là catastrophe. Pendant ce temps, M. François Albert dont le sectarisme est notoire, prépare 3a campagne contre les catholiques, et là, il se croira fort ! D'autres payeront ses erreurs....