Extrait du journal

De bonne source, nous avons l’heureuse fortune de recevoir des renseignements intéressants sur « l’Union des catholiques du Gers », dont les statuts ne tarderont sans doute pas à devenir officiels. L’Union repose sur ces principes : Tout catholique doit placer au premier rang de ses préoccupations la défense des intérêts de la religion — il doit sans réserve prêter son concours à tout ce qui peut favoriser oette défense, — la politique étant aujour d’hui constamment mêlée aux questions religieuses, c’est pour le catholique un devoir impérieux de se préoccuper des conséquences de son vote. Les membres de l’Union, recrutés dans tous les partis, s’engageront à s’unir pour mettre fin à la persécution religieuse. L’Union sera ouverte à tous les chrétiens et à tous les honnêtes gens. Elle ne désignera pas de candidat, mais elle soutiendra, quelles qu’en soient les opinions politiques, et au deuxième tour en faisant bloc,, le candidat qui s’engagera à défendre le minimum de revendications. On nous assure qu’il portera sur trois points : liberté pour l’Eglise de vivre selon sa constitution, liberté pour tout citoyen de pratiquer sa religion, liberté pour les pères de famille d’élever leurs enfants à leur guise. Le Comité directeur de l’Union com prendra un conseiller par canton. Ghaque conseiller présidera à son tour. Ce n’est donc plus ici l’archevêque qui préside de droit, mais l’Union est consti tuée avec les encouragements de l’autorité diocésaine. On nous dit — et nous sommes heureux...