Extrait du journal

dangereux que lés pires manuels. Il doit rester secret. Et pour éviter qu’il ne transpire au' dehors, on a établi, en maintes écoles, une douane sévère empêchant que les cahiers ne tombent entre les mains des parents. Gomme cela on peut dicter tout ce qu’on veut aux élèves. L’école qui devrait être une maison de verre où tout le monde pourrait voir, devient ainsi une maison close, entourée de mystères, une petite succursale de la Loge où le maître peut blasphémer et déchristianiser tout à son aise. Et il ne s’en prive pa*f croyez-le bien. Sans doute, il y a encore une impor tante minorité d’instituteurs conscien cieux et irréprochables autant que la neutralité peut l’être. Mais il est certain que la majorité des éducateurs officiels est hostile à la religion catholique et qu’une minorité non moins importante est franchement agressive, poussant souvent l’offensive jusqu’au persiflage, la négation, le blasphème et le viol formel des consciences d’enfants. On en cite de» traits chaque jour et nous pourrions ici remplir dés colonnes avec ces récits scandaleux. Or, contre ces violateurs effrontés de leurs propres lois, nos législateurs et gouvernants ne font rien. Au contraire, üs leur accordent leur faveur et leurs sympathies. C’est que ceux-là ont compris - la grande pensée du règne. L’école et Finstruetion ne sont que le prétexte ; le but c’est la déchristianisation de la France de demain. On l’a bien vu à la séance de ven dredi dernier où, à un orateur qui proposait de fermer les écoles vidés, M. Guist’hau 'répondit : Nous en crée rons plutôt des nouvelles et y mettrons des maîtres propres à y attirer des élèves. Ces élèves qui ne veulent pas venir vont ailleurs, s'instruisent parfaitement ailleurs. Mais ce n’est pas cela qu’on veut : ce que l’on veut c’est préparer une société d’où Dieu sera banni et d’établir sur les ruines religieuses et morales du pays le régime absurde, monstrueux, criminel de l’athéocratie, mille- fois plus féroce et plus inexorable que toutes lés « craties »’ connues jusqu’à cé jour. Aux pères de familles de soustraire leurs enfants à cette épouvantable tyran...