Extrait du journal

M. Cornély, dans le Figaro, après avoir dit que les universitaires, par leurs discours antipatriotiques, finiraient par faire le vide dans les lycées, cite cè trait : Je veux, sans nommer personne, pour ne pas faire de réclame, conter un trait qui s’est passé à la fin du mois dernier dans un lycée de Paris. L’aumônier avait dit aux candidats qui se pré sentaient aux épreuves du baccalauréat : — Si on mettait ses petites affaires de con science on ordre et si on demandait une recom mandation aH Saint-Esprit, ça ne nuirait peutêtre pas à l’examen. Et il avait eu ' la satisfaction de voir les 14 rhétoriciens les plus « trapus », comme on dit en argot universitaire, suivre ses conseils. D’ordinaire, en ce cas-là, par discrétion, on donne la communion aux candidats avant ou après la messe du lycée; ■ Cette fois-ci, d’eux-mêmes, ils sont venus trouver l’aumônier disant : — Ce que nous faisons est-il mal?Non. Alors nous le devons faire en public. Et tout le lycée a assisté à la communion des candidats. N’est-ce pas que ce n’est pas mal ? Un surveillant général, qui est dans la mai son depuis trente-neuf ans, racontait que c’était la première fois qu’il voyait pareil spectacle.Or, il n’en faut pas davantage pour créer une tra dition. Si vous voulez savoir où la chose s’est passée, cherchez à l’Est de Paris....