Extrait du journal

Nous nous reportons souvent aux beaux jouis maritimes de notre jeunesse, du temps des navires à voiles et des nombreuses pièces d’artillerie. Nous nous souvenons de l’en thousiasme, produit sur nos équipages, par un branle-bas de combat à feu, où chacun se sentait électrisé par l’odeur de la poudre, et les exercices d’abordage, où l’on croyait sentir l’approche de l’ennemi et de la lutte corps à corps. Après un combat d’artillerie, la voix tonnante du capitaine annonçait l’abordage. Chacune des divisions qui devaient l’entre prendre aroivait au pas de course, munie de ses petites armes. Souvent, on admettait que l'ennemi avait envahi l’avant du navire, que les défenseurs étaient repoussés vers l’arrière, sur lequel ils pouvaient encore résister. , Les canons du pied du grand mât étaient démarrés, les bragnes démaillées, les pièces chargées à mitraille, et, au moment où leur feu balayait intérieurement les assaillants, la voix, plus animée que jamais du capi taine, s’élevait au-dessus du bruit de la mousqueterie. Sonnez la charge I les tambours battaient, les clairons sonnaient, les défenseurs se rejetaient sur l’avant du navire avec un nouvel élan et repoussaient cette fois leurs agresseurs. Le bâtiment était sauvé, et c’était sûr le pont de l’ennemi que les combattants du navire, abordé allaient.cueillir les lauriers de la victoire. Ces choses, dont nous ne voyions qu’une représentation affaiblie, étaient la répéti tion des actes vigoureux des Duguay-Trouin et des Jean Bart. Il en est de même aujourd’hui. La France, envahie par la juiverie franc-maçonne, est sur le point de succomber. Ses défenseurs sont refoulés, ils ne luttent plus que pour sauvegarder l’honneur; mais Dieu veille sur sa nation privilégiée. Sa Mère, trois fois en vingt-cinq ans, apparaît sur son sol. Le vieil esprit chrétien se retrempe à son appel, le? âmes revivent, et la foi renaitdans les cœurs. Sonnez la- charge! le moment est venu, vaillants chrétiens. L’ennemi, à son tour, terrassé parda prière, s’enfuira devant vos efforts; et c’-est sur son terrain même que vous le verrez forcé de reconnaître la sou veraineté du Dieu des armées qui vous rendfa vainqueurs ! Le Marin....