Extrait du journal

avance n’en est pas moins inexorable et nous fera, tôt ou tard, atteindre le but au# nous nous sommes fixé. " En même temps, au sud de la Somme, à la hauteur de Belloy-en-Santerre, noue nous sommes emparés de toute une orga nisation de tranchées établies le long de la route de Barleux à Estrées, sur une loa» guer d’un kilomètre. N’oublions pas qu’en ce moment, ne» braves fantassins se heurtent à des dé fenses préparées au cours de longs moi# d’inaction par un adversaire passé» maître en l’art d’organiser ces sortes de travaux; et que chaque avance, si petite soit-elle; demande de rudes efforts et présente la* plus grandes difficultés. Au demeurant, le» gains s’ajoutant aux gains précédents for ment déjà une somme non négligeable a» territoire définitivement libéré, • Aveux tardifs L’état-major allemand . qui, officielle ment, ne connaît les dernières batailles do nord de la Somme que sous la forme d’a»taques repoussées, s’est décidé à laisse» filtrer, par les correspondante de guerre* une partie de la vérité. Celui de la Gazette de Francfort raconte aujourd’hui que, dans les combats du 13 août, les Français ont poussé jusqu’à lu lisière sud de Maurepas, qu’ils tiennent la partie occidentale du bois, au nord de Hem, et enfin, qu’ils so sont établis sur un» croupe au sud de Maurepas. Les Allemands protègent tes œuvres d’art Plusieurs journaux allemands, poti» faire croire aux neutres que leurs soldat»...