Extrait du journal

cause du fléau, iis n’ont pas le moindre doute ; ils ne songent pas à alléguer le pro grès de la civilisation ou une loi fatale de la démocratie en marche : ils dénoncent abaissement de la moralité publique. Ils proposent, en conséquence, le remède approprié : un appel b toutes les forces intellectuelles, murales et religieuses du pays pour relever cette moralité. L’amélioratioh du sort .des familles nombreuses n’est pas oubliée ; mais elle est mise à sa place, et n’est pas donnée, comme on le fait trop souvent, pour le remède principal. La société moderne, si dure sous ses dehors de civilisation raffinée, l’est parti culièrement pour les familles nombreu ses. Elle les écrase sous les charges de toute sorte et ne leur accorde même pas les égards auxquels elles auraient droit en bonne justice. En effet, elles sont pour le pays un élément de prospérité essentiel et, a l’heure présente, lui fournissent à elles seules, la moitié de ses défenseurs, bien qu’elles soient une infime minorité : les fa milles $e plus de trois enfants forment seu lement la cinquième partie des familles...