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La Croix, 19 août 1910

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La Croix
19 août 1910


Extrait du journal

le saisissent avec empressement pour les leur offrir. Chacune des grandes Compagnies de chemins de fer possède un fonctionnaire dont la mission est de. surveiller nos grandes usines métallurgiques. Dès que l’une de,cellesci a son carnet de commandes suffisamment garni, le fonctionnaire en question avise sa Compagnie qui, incontinent, passe un ordre à l’usine. Celle-ci ne peut, par suite, l’accueil lir qu’en partie, et, la plupart du temps même, doit purement-et simplement le re fuser. . Les Nouvelles vont jusqu’à préciser, en donnant le nom et l’adresse de ces fonction naires chargés de surveiller les usines et d’offrir à dîner aux gens qui sortent de table. ^ L’éloquence d’une procession Un ouvrier parisien, qui est allé passer les fêtes du 15 août, à Dieppe, nous fait part du sentiment d’édification profonde que lui a causé la procession de l’Assomption.Autour de la cathédrale, c’était fête foraine. Une foule cons’dérable s’était mas sée devant les chevaux de bois et les diverses baraques. Il y avait 25 000 étrangers, ce jouiÿ là, dans la ville de Dieppe. Lorsque la pro cession se forma pour sortir, profonde fut...

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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