Extrait du journal

Traitons aujourd’hui une question pra tique, que l'établissement des tableaux de recensement et l’envoi des cartes postaleaavis rendent actuelle, à cette époque de l’année, et dont l’intérêt est grand pour beaucoup de familles, si j’esi juge par les lettres que j„ reçois. C’est une opinion encore trop répandue et dont l’origine se ~trouve dans la précé dente loi de recrutement, que centaines si tuations de famille, plus particulièrement dignes de pitié, ouvrent un droit au titre de soutien de famille et à l’allocation de 0 fr. 75 par jour. Sous le régime du service de trois ans, Ira fils uniques de veuve, les frères de soldats sous Ira drapeaux, Ira aînés de sept enfants. Ira fils uniques ou aînés d’un septuagénaire ou d’un aveugle, les aînés d’orphelins, etc., étaient de droit considérés comme soutiens de famille et jouissaient par le fait, même des avantages attachés à ce titre. Les dispositions de la loi de deux ans sont bien différentes. Je crois devoir repro duire ici textuellement l’article 22 : « Les familles des jeunes gens qui rem plissaient effectivement avant leur départ pour le service les devoirs de soutiens in dispensables de famille, pourront recevoir sur leur demande, en temps de paix, une allocation de 0 fr. 75 par jour fournie par l'Etat, pendant la présence de ces jeunes gens sous les drapeaux. Leur nombre ne pourra dépasser 8 pour cent du contingent. Ladite allocation pourra, en outre, être accordée aux familles des militaires qui,...