Extrait du journal

donner ce qu’il peut et doit donner, devra s’appliquer à réagir contre plusieurs er reurs commises et que M. Lasserre fait très bien ressortir dans son article de la Revue hebdomadaire (5 août). Pour arrêter les programmes, on a fait comme pour les ministères do concentra tion. On a appelé des spécialistes de chaque partie, et chacun a voulu imposer tout ce qu’il a pu do sa spécialité. De là, une surcharge excessive omit on ne peut sortir qu'eu laissant des hommes supé rieurs élaguer librement. Et là aussi ce qu’on devra avoir en vue, c’est moins l’accumulation des connais sances que le perfectionnement dos facultés, vérité fondamentale qui doit être l’a.6 c de toute éducation, C’est ainsi que nous ne voyons vraiment par pourquoi on met tant de « langues vivantes » dans les classes inférieures, où elles morcèlent l’attention et font perdre le temps, alors que plus tard elles s’ajoutent très facilement à une connaissance déjà avancée du français et du latin, de la for mation des mots, de la syntaxe et de toutes les analyses. Il faudra maintenir le baccalauréat, objectif nécessaire pour obtenir le travail. Il y aurait même avantage à ce qu’un exa men spécial très sérieux présidât, comme dans certains établissements, au passage des classes de grammaire à celles d’humanités, ne laissant pas celles-ci s’encombrer de jeunes gens incapables d’en profiter. Il faudrait enfin, comme le dit M. Las serre, que, tout en établissant « une vériété de genres d’enseignement correspondant aux besoins sociaux réels..., ce soient des genres purs ». Qu’on évite cet émiettement infini de l’enseignement qui supprime la classe, la marche d’ensemble ‘et l’influence maîtresse d’un professeur, qui a, dans l'éducation, une importance si considérable. Nous sommes ainsi amené à rappeler, en terminant, que la formation de l’enfance doit être avant tout, non pas une instmo tion, mais une éducation. Magnifique ex...