Extrait du journal

sursaut de dégoût, brise «ne immonde vitrine de photographe, lacère une af fiche, déchire une revue honteuse ou des cartes postales obscènes ? Cette con damnation ne serait à craindre que si le mot honneur venait à être rayé de notre pays de France, et cette heure, je crois, ne sonnera jamais. » Fier conseil et patriotique espoir. Ce qui, du moins, peut être recommandé à toute femme engagée dans cette croi sade pour la moralité, c’est de pour chasser la presse immorale et de pro pager la bonne. On y songe enfin. Sur ce point, la réponse unanime est : on travaille et on travaillera. Il n’est que temps. « Il va falloir signer cet article sans être entré dans le vif du sujet. -Car, en fin, c’est au foyer surtout que peut et doit s’exercer l’action moralisatrice de la femme, et nous ne l’avons qu’affirmé. Culte «je la vocation maternelle, édu cation religieuse, intellectuelle, morale, sociale, physique des enfants* pro tection du foyer contre les compagnies, les conversations, les lectures dange reuses, apostolat auprès du mari, des parents, des hôtes, quel rôle réservé à la femme, même si, « n’étant que l’auxi liaire de l’homme », elle se contente, suivant le conseil de Mme Boursier, d’un rôle « effacé et évite toute réclame, toute publicité ». Pareille enquête est d’une brûlante opportunité. La Franc-Maçonnerie a donné le mot d’ordre ; « Si nous ne pou vons conquérir la femme, corrompons•la. » Et cet ordre est en pleine exécution. C’est là « le grand péril de la France chrétienne », observait, hier, le chanoine Eugène Martin, en soulignant les vœux du dernier Congrès de l’enseignement, où se dissimulait à peine un plan per fide d’enveloppement <îë la fillette et de la jeune fille chrétienne. La femme est attaquée ; à elle de ri poster. Se défendre ne lui suffit pas. Le meilleur moyen de protéger -notre vertu, c’est de nous en faire les apôtres. AL C....