Extrait du journal

Alors, je le fis asseoir. Et, devant Nim’Mach, dont un rayon de soleil allumait les vieux ors, je lui citais, en plus des an ciennes, quelques-uns des idoles modernes : — Il y a d’abord la Science.» cette science, dont nous mourons», celle qui aide à tout falsifier... celle qui inventa la machine, la dynamite, les gaz», les avions... celle qui permet d’anéantir, en quelques instants, la vie de milliers d’êtres et le travail de plusieurs siècles.. ... C’est à cause d’elle que s’en fuyaient, tant qu’ils pouvaient, les Parisiens, le mois dernier.» .» Et ils s’enfuyaient où ?.. ». Mais dans le petit village perdu, où ils retrouvaient la vie de jadis... celle d’avant la Science. « — Et ensuite ?.. me dit mon ami, un peu rageur. — Mais, ensuite,, il y a le Pro grès', fils de la Science». ». Il y a le Racisme, l’idole « der nier cri » avec son culte terrible du pur-sang humain, comme si une âme immortelle, et souvent splendide, n’habitait pas dans le pauvre corps d’un Chopin, ou d’une petite Thérèse, aussi bien, et peut-être plus à l’aise, que dans le paquet de doubles muscles d’un athlète». « Et j’ai continué, bien que mon païen d’ami s’agitât de plus en plus sur sa chaise. — On hausse les épaules en pen sant que les Babyloniens ont adoré Nabuchodonosor. Mais, pour une foule de modernes, Lénine, Sta...