Extrait du journal

Toutefois, Mgr Ireland, interviewé à ce sujet, a répondu à V Associated Press Les paroles du Pape ne sont nullement une condamnation des Parlements des religions. Il prescrit simplement la méthode et les conditions suivant lesquelles les catholiques peuvent y prendre part. Il ne trouve pas prudent que ceuxci se réunissent pêle-mêle avec des hommes de toutes les religions, boudhistes et mahométans, ou chrétiens non catholiques, sur une même estrade pour discuter des sujets religieux. Le Pape, sans doute, craint, comme beaucoup d'autres l'ont craint et le craigennt, que ces assemblées mixtes répandent parmi le public cette opinion que les diverses formes de religions sont regardées comme également bonnes, également suffisantes. Les catholiques qui, à Chicago, prirent part au Parlement des religions, n'étaient pas sans défiance en ce qui concernait le danger d'impressions semblables. Mais les circonstances ne suggéraient pas, ne permettaient pas d'autre combinaison que ces assemblées et, en vue des avantages généraux qu'ils attendaient de leur participation au Congrès, les catholiques ne restèrent pas à l'écart. Ils satisfirent d'ailleurs leur conscience en déclarant clairement et à diverses reprises que les principes de la foi catholique devaient rester intacts, et qu'aucun acte, aucune parole ne devaient être regardés comme plaçant les autres religions sur le même pied que la religion catholique....