Extrait du journal

Le cri d’alarme que nous avions poussé il v a quelques semaines (1) a été entendu. Le décret du 1er août 1905, relatif à la licence en droit, donne à l’enseignement de la législation coloniale la place que le projet de décret avait oublié de lui faire. Un succès qui pouvait paraître improbable, étant donné l’époque tardive à laquelle a pu être formulée notre réclamation, a été obtenu. Il convient de remercier de ce résultat et le parti colonial français qui a fourni avec empressement tous les concours qui lui ont été demandés, et le ministre de l’instruction publique qui, dans le discours qu’il a prononcé en ouvrant la session du Conseil supérieur. a pris soin d’indiquer la lacune à combler, et le Conseil supérieur qui s’est ingénié à donner satisfaction aux vœux des Facultés intéressées....