Extrait du journal

Lorsque je prends, en ces colonnes, la défense des fonctionnaires coloniaux, c’est en général et de préférence les humbles dont je soutiens les intérêts : d’abord parce que les tendances naturelles de mon cœur me portent vers les petits plutôt que vers les grands et les puissants, ceux-ci devant, dans l’ordre normal des choses, avoir moins besoin que les autres de voir leur sort amélioré ; ensuite parce que l’on est tenté de croire que les hauts dignitaires de l’administration, s’ils ont quelque chose à réclamer, ont plus de facilité pour faire entendre et aboutir leurs doléances que leurs modestes subordonnés....