Extrait du journal

■ Si je sombrais quelque jour dans ! le « réactionnarisme. », j'espère qu'il me resterait assez de bonne fol pour ne pas confondre le parlementarisme avec la malhonnêteté. Les prévaricateurs ne datent ni de la troisième République, ni de la seconde, ni de la première. Pas plus que du premier roi. Pas plus que du premier dictateur. Ce n'est pas un régime qu'il faudrait réformer, mais la nature humaine. Les faiblesses, plus ou moins inavouables, de quelques radicaux et la faiblesse, plus ou moins injustifiable, de certains de leurs chefs, que prouve tout cela, je vous prie, contre le radicalisme lui-même? Plaignons ceux qui se contentent, pour toute polémique. d'arguments qui ne méritent guère qu'un haussement d'épaules. Pourquoi les réfuter? ce serait trop d'honneur....