Extrait du journal

] Il a publié d'abord ses conversations avec MM. I André Buffet et de Lur-Saluces, les représenïtots officiels du roi, les détenteurs non moins f offckls de l3. doctrine. Etant en villégiature (quand ces interviews ont paru, dans un coin éloigné où ne pénètre pas la Gazette de France, je n 'ai pas eu le plaisir de les lira Mais M. Maurras m'apprend que ces deux messieurs * ont défini la royauté nationale avec autant de subtilité que de verve. M. Paul Bourget dit qu'il est impossible de méconnaître la forme de pensée politique dont M. André Buffet et -M de Lur-Saluces ont fait preuve en exposant lleuis idées. M. Maurice Barrés enchérit encore ^ constate que les confidents du roi ont émis i « deux pensées importantes ». Moi, je veux IIWSM. Pourtant, je hasarderai que ceux qui ont entendu à la Haute-Cour M. André Buffet développer les principes et les vues de son parti, trouveront peut-être cette admiration un peu disproportionnée. Il y a excès. L'intérêt, d'ailleurs, de l'enquête instituée par M. Charles Maurras n'est pas dans ce que peuvent penser et dire MM. Buffet et de Lur-Saluces. On savait à l'avance à quoi s'en tenir. Il est plus curieux de connaître l'opinion des nationalistes principaux, de ceux à qui dans la faction on donne de l'importance ou qui s'en donnent à eux-mêmes. M. Maurice Barres est de ces derniers. S'il y avait aujourd'hui un parti des importants, M. Maurice Barrès en serait et des premiers. A force de cultiver son moi et de f professer pour lui-même une admiration sans I réserve, il en est arrivé à considérer comme di- f gne de l'admiration de ses contemporains, f comme ayant droit à leur culte respectueux la ^ moindre petite crotte qui tombe de sa plume....