Extrait du journal

à la Krupp parmi les cosaques. Nous f en trouverons chez nous des milliers, La chanson de la Russie, nécessaire plus particulièrement à notre industrie, sonne faux. L'industrie française en Russie, avant la guerre, n'a été utile qu'à la Russie. Elle n'était même ' pas une filiale de 'la nôtre. C'était une spéculation finan' cière. Mais admettons Je contraire, et supposons que pour permettre à des fabricants de rails, de machines, de ferrailles de tout profil il semble nécessaire d'accepter une amputation de notre dette et d'offrir un emprunt aux bolcheviks. Est-il vraiment 'raisonnable d'espérer que notre industrie aura en Russie 'une situation privilégiée d'avenir P Mais c'est un contresens formel. Dans toute hypothèse, la Russie, comme chaque pays, ne tend qu'à une chose : à sa plus grande autonomie. Nous irons travailler' chez elle pour l'aider à nous chasser plus vite. Au bout d'un certains temps, nos affaires seront dans l'alternative où commençait à les mettre lé pouvoir impérial, se démettre ou se soumettre, s'en aller ou se russifier entièrement. Les in1 dustriels français ignorent-ils donc j leur propre histoire russe d'avantguerre f Ils ne sauraient être entraînés que par l'espoir d'une spéculation rapide. Et dès lors où est l'intérêt français là-dédains P...