Extrait du journal

L'un des problèmes les plus délicats résultant du commerce du pétrole provenait, il n'y a pas bien longtemps encore, de l'adjonction obligatoire de l'alcool à l'essence poids lourds. Cette question passionnait les viticulteurs du Midi, et MM. Barthe et Maurice Sarraut l'ont fait aboutir contre vents et marées. Elle est devenue beaucoup moins irritante par suite de l'infra production des alcools. Il fut un temps où l'Etat ne savait comment se débarrasser des eaux-de-vie. Aujourd'hui, ce sont les usagers de l'automobile qui réclament du carburant national, dont ils sont absolument satisfaits, et ils n'en trouvent plus assez pour satisfaire leur appétit. D'autre part, l'a viticulture a recueilli le bénéfice de cet effort, qui a dégagé son marché. La résistance de l'usager à l'introduction de l'alcool paraît donc vaincue. Tout s'arrange, écrivait jadis Alfred Capus. Espérons que cet intéressant commerce de l'essence finira par retrouver l'équilibre au~ quel 11 aspire....