Extrait du journal

• doive être une politique d'offensive, ni même d'intransigeance. Nous ' sommes instruits seulement et définitivement du fait que toute promesse est vaine qui n'est point garantie par les possibilités de force. Hitler réclame des débouchés économiques et veut que l'Allemagne puisse respirer librement. Personne ne cherche à l'en empêcher. Mais le cliché de l'encerclement a beaucoup trop servi. Il équivaut à une sorte de palinodie : un Etat dont la situation géographique est centrale se trouve fatalement entouré de toutes parts par d'autres Etats. Personne n'y peut rien et ce n'est point une raison pour prétendre à l'accès des mers en passant sur le corps des voisins. L'Allemagne croit pouvoir assainir son économie fermée par le procédé des réquisitions militaires ! La méthode n'est pas acceptable. Il faut qu'elle consente à revenir peu à peu à une politique normale des échanges. Nul ne lui refuse les matières premières et les vivres à la condition qu'elle soit désireuse de les payer et non de les prendre. Il n'est nullement impossible d'amorcer une politique de collaboration s'étendant au besoin à l'exploitation des territoires coloniaux. Mais ce sont là choses que l'on discute et que des pays libres ne se laissent pas imposer....