Extrait du journal

Eh bien, j’ai beau faire, je ne suis pas entièrement rassuré sur le sort des bon nes demoiselles par qui l’on entendîaire suppléer les religieuses. Elles ont un diplôme ou un certificat de capacité, diplôme ou certificat vont leur servir a gagner des appointements. C’est fort bien : mais c’est tout. De leur instruction, ceux qui vont les employer se soucient fort peu, une fols qu’ils sont en règle avec la loi. Les nouvelles ins titutrices doivent le savoir d’ores et déjà, par ouï dire si elles ont vécu hors du mi lieu clérical, par expérience personnelle si c’est dans ce milieu qu’elles furent éle vées, elles ne peuvent ambitionner qu’un rôle de figuration. Elles seront payées pour accompîir une besogne dé terminée, et ceux qui les payeront ne sont pas suspects d’attendrissement pour leurs salariés. A l’école, hors de l’école, dans tous les détails de leur vie, elles seront soumises à la surveillance, à la délation, au commérage surtout en province. Les gens qui visent

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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