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La France, 2 novembre 1835

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La France
2 novembre 1835


Extrait du journal

e l’état poli tique du peuple en discussion.Depuis combien de temps, par exemple, n’est-il pas question de la constitution anglaise? et mie n’a-t-on pas dit, que n a-t-on pas écrit sur ce sujet, soit pour l’exalter comme un chef-d’œuvre de législation, comme a fait ce profond et savant niais de Montesquieu, soit pour la décrier audessous même de son mérite pratique et relatif, comme fait en ce moment la Gmette. Il y a folie autant d'un côté que de l’autre : la législation de tous les peuples est tout ce qu’elle doit être, ce qu’il faut qu’elle soit, sous peine de n’être point une législation, et par conséquent de n’engendrer point un état politique; il n’y a donc ni ii s’extasier sur son mérite, ni a censurer sa nature. Toute législation est l’expression vivante du caractère et des penchants naturels du peuple qu’elle régit; et tout état politique est la conséquence nécessaire et immédiate des mœurs que celle législation a créées, fait fleurir et développées parmi le peuple qui en est le fruit....
La France (1834-1847)

À propos

La France est une feuille politique quotidienne fondée à Paris en 1834. Légitimiste sous la Monarchie de Juillet, elle est rédigée par Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, ancien directeur du Brid’Oison, et gérée par le chevalier D'escrivieux jusqu'au début 1835, année au cours de laquelle le journal et ses collaborateurs sont poursuivis pour avoir inséré dans un article de prétendues lettres rédigées par Louis-Philippe.

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