PRÉCÉDENT

La France, 11 août 1917

SUIVANT

URL invalide

La France
11 août 1917


Extrait du journal

NOUS PROGRESSONS EN BELGIQUE Nous repoussons les Allemands au nord de Saint-Quentin et sur l’Aisne COMMUNIQUE OFFICIEL, ' • * , . 14 heures. En Belgique, nous avons continué à progresser au cours de la nuit. Nos trou pes ont occupé plusieurs fermes à l’est de Bixchoote, à l’ouest de Lange mark, et ont capturé un certain nombre de mitrailleuses. Au nord de Saint-Quentin, les Allemands ont attaqué dans région du Fayet, sur un iront d’un kilomètre environ. L’at laque a été brisée par nos feux et refoulée avec des pertes, sauf au centre, où des fractions ennemis ont pris pied sur un faible espace dans nos élément» avancés. Au nord de l’Aisne, la nuit a été marquée par une recrudescence de bombarde ment dans toute la région au sud d’Allemant et de Ffitein. Vers quatre heures, l’ennemi a attaqué avec violence nos positions depuis la ferme du Panthéon jus qu’à l’Epine de Chevtrigny. Des effectifs évalués à trois bataillons et appuyés par des StoesLruppen ont tenté l’assaut de nos lignes à plusieurs reprises. Sur la pus grande partie du front attaqué, nos feux, déclenchés avec précision, ont arrêté les assaillants en leur infligeant de très lourdes pertes. Les éléments ennemis, qui avaient réussi à pénétrer dans une de nos tranchées ont été tués et fait prisonniers après un combat corps à corps au cours duquel nos soldats ont fait preuve du plus admirable entrain. Nous avons maintenu toutes nos positions et fait soixante pri sonniers. D'autres tentatives allemandes, notamment au sud d’Ailles, au sud-est de Chevreux, dans la région de Vauquois, vers Avoocurt et au nord-ouest de FÎirey ont été également échouer sous nos feux. L’ennemi a laissé des prisonniers entre nos mains et subi des pertes sensibles....

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

En savoir plus
Données de classification
  • henderson
  • chaumet
  • richelieu
  • lloyd george
  • amour
  • schwab
  • jonesco
  • baker
  • jouhaux
  • tardieu
  • france
  • stockholm
  • londres
  • paris
  • angleterre
  • allemagne
  • serbie
  • aisne
  • new-york
  • belgique
  • m. j
  • la république
  • c. g.
  • parti travailliste
  • united states