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La France, 11 octobre 1835

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La France
11 octobre 1835


Extrait du journal

(En réponse à plusieurs commentaires.) (1) Un journal d’intérêts spéciaux et secondaires dit en parlant de nous: « journal qui se nomme modestement la frange.» Or, voici pourquoi nous avons pris ce nom : la modestie en politique est hypocrisie ou faiblesse, et nous sommes aussi lianes que frimes. Cependant, nous ne sommes pas présomptueux; nous n entreprenons, nous, que ce que nous pouvons accomplir ; nous n aspirons, ni à fonder des états nouveaux, ni à renverser d’anciens états; nous ne bâtissons sur le sol mouvant des passions contemporaines, aucun échafaudage de constitutions politiques, qu’emporte le vent avec la fougue volante sur laquelle elles reposent; nous ne faisons, ni châteaux en Espagne sons forme de statut royal, ni machine sociale à vapeur d’après les procédés anglais. Mais nous nous appelons la France, parce que depuis cinquante ans, ce qu’il y a en France,de plus ignore ou de plus mal connu, de plus décrié ou de plus niai interprété, de plus sophistiqueront exalté et de plus mal servi, de plus vivace enfin et de plus comprime, c est la Fiance. . . ,...
La France (1834-1847)

À propos

La France est une feuille politique quotidienne fondée à Paris en 1834. Légitimiste sous la Monarchie de Juillet, elle est rédigée par Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, ancien directeur du Brid’Oison, et gérée par le chevalier D'escrivieux jusqu'au début 1835, année au cours de laquelle le journal et ses collaborateurs sont poursuivis pour avoir inséré dans un article de prétendues lettres rédigées par Louis-Philippe.

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