Extrait du journal

gouvernement de payersous forme d’impôt sur les transactions commerciales les 12 millions qu’on demande à l’industrie de la soie. M. Thiers aurait répondu qu’il ne comprenait pas qu’une industrie aussi riche que celle de la soie pût refuser d’acquitter la dette qui lui était imposée par les malheurs de la patrie. Vous avez voté le plébiscite! Vous avez donc contribué à déchaîner la guerre sur notre pays! s'est écrié M. Thiers. C'est donc vous qui êtes la cause directe de vos propres souffrances! Ne vous en prenez qu'à vous-mêmes si vous voyez votre industrie dans la nécessité de supporter de nouvelles charges. D’ailleurs, a dit en terminant M. Thiers, nous ne sommes plus au temps des corporations. Je ne puis pas vous considérer comme des repré sentants officiels du commerce lyonnais et comme tels chargés de parler en son nom. Il est inutile de prolonger cet entretien. Je ferai l’Assemblée juge entre vous et moi. Nous voudrions voir démentir ce lan gage qui, toute question de point do vue à part, fait un étrange effet dans la bou che d’un dépositaire du pouvoir national répondant à des hommes qui viennent l’invoquer au nom des intérêts de l’in dustrie française. ♦ Les périls de l'industrie française....