Extrait du journal
certain air d’exhibition publique (b* sa per sonne. elle déclara {qu’elle ne « hanterait pins que chez elle et devant ses amis les plus inti mes. Si elle eût été inspirée par la délicate ré serve de l’amour, on n’eût pu donner trop d’éloges à une telle résolution. Quoi qu'il en fût, Stella sut la tenir; elle rapporta dans re petit cercle, qui lui était si complètement dé voué, et qui ne fit «jue se resserrer davantage autour d’elle, cette assurance que donne le su< cès, et ce je ne sais quoi de dominateur qui force les fronts à se courber. Le charme était plus grand que jamais; mais, au lieu de s’y soustraire, ceux qui en étaient atteints, si j’ose me servir d’un tel mot, allaient au con traire au-devant. Elle se livra à la musique, pour elle, mais devant eux, comme elle s’y était livrée jadis, — seule, — dans le recueil lement de son château des Trossachs. Mais elle n’axait point alors, comme à pré sent, cet enthousiasme ardent que lui avait donné son contact avec la vie : son art, mer veilleux déjà, s'était épuré, agrandi, trans formé dans la fréquentation et par l’influence de celle élite intelligente qui ne se rencontre qu’à Paris, dont’ elle fait la joie et l’orgueil. Gomme si elle eût dû avoir tous les dons à la fois, sa beauté parut se développer en même temps que son talent. Son visage n’avail pas seulement eette régularité de traits qui est pour ainsi dire l’éternité humaine de la beau té, parce que les années passent sur elle en la respectant ; mais il axait encore ce charme changeant de la physionomie, et cette grâce de l’expression qui se renouvelle à chaque instant. La passion qu’elle voulait rendre sculptait, pour ain»i dire , un masque idéal dans sa chair comme dans un marbre vivant, et faisait briller tout à coup ces splendeurs...
À propos
Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.
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